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Livret Histoire et Patrimoine
- 24 Juin 2022
- Français
- 1 Mo
Saint-Héand possède un riche patrimoine à bien des niveaux : histoire, culture, religion et paysages.
Pour plus d’informations sur l’histoire et le patrimoine héandais, vous pouvez consultez le livret ci-dessous.
Vous pouvez également parcourir le parcours du patrimoine dans le centre bourg réalisé par les Conseil Municipal des Enfants
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Livret Histoire et Patrimoine
Divers
Dépliant patrimoine
Le plan d’eau localement appelé “Le Barrage” a été construit par Monsieur Bruyère en 1904 suite à une grande période de sécheresse. Il servait essentiellement à abreuver le bétail des agriculteurs de la commune pendant cette période.
Il est progressivement transformé en zone de loisirs dès 1994 avec notamment l’installation du mur d’escalade et de l’aire de jeux.
En 2008, il est mis en eaux closes.
Notre-Dame-de-Chez-Nous est née à l’issue d’une très belle histoire.
En 1950, l’association immobilière de la paroisse souhaite ériger une Madone au-dessus du village et le 21 novembre 1950, elle passe un accord devant notaire pour acquérir une parcelle de 842 m² au sommet du Mont Pailloux.
La statue de Notre-Dame-de-Chez-Nous sera érigée le 1er mai 1955. C’est l’archiprêtre Cognet qui a procédé à l’inauguration ; ont été placés sous la protection de la Vierge, les 150 jeunes Héandais appelés en Algérie. 150 jeunes sont partis, 150 sont revenus.
Saint-Héand compte de nombreuses croix sur son territoire. Parmi elles, celle du Marthourey est remarquable. Cette croix est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 8 mars 1946.
La croix ne comporte aucune date ou inscription.
Demeure des XV-XVIèmes siècles et possession des Tréméolles de Barge. Cette famille s’allia avec les Fayeuls dont le blason, un fayard (hêtre) surmonté d’une étoile, devint celui de Saint-Héand.
Divers éléments ont sans doute contribué à la dénomination “Maison François Ier”. D’abord une légende qui prétend que le roi François Ier, qui séjourna à Montbrison quand il vint prendre “possession” du comté de Forez, dormit avec sa favorite en ce lieu. Mais aussi et surtout, les médaillons de façade qui portent les dates de naissance et de mort du monarque et l’effigie centrale qui pourrait bien le représenter.
Pourtant, rien n’atteste de sa venue à Saint-Héand ni à Saint-Étienne d’ailleurs.
Cette porte est l’ultime vestige en élévation de l’enceinte castrale, située au centre du bourg actuel. “Croton” signifie la voûte, la cave, la grotte ou la prison.
En 1996, la commune de Saint-Héand a entrepris une réhabilitation complète de la porte du Croton, sous la maîtrise d’oeuvre du cabinet BARRIOL – MATHAIS. Le 9 juin 1998, la commune s’est vu décerner le prix départemental “Les Rubans du Patrimoine” organisé par la Fédération française du bâtiment, l’Association des Maires de France et Dexia Crédit local de France.
Le vestige le plus ancien de l’état médiéval du village.
L’Aula Comtale date du XIIIe siècle. Il s’agit d’un patrimoine remarquable de la commune restauré en partenariat avec Saint-Étienne Métropole.
C’est la seule aula en élévation dans le Forez. L’Aula, terme qui signifie en latin “cour”, servait occasionnellement de résidence aux Comtes de Forez lorsqu’ils venaient percevoir les impôts et rendre la justice. On y stockait aussi les céréales (impôts en nature), etc.
Au début du XIXème siècle, existaient à Bouthieu, “une fontaine pour puiser de l’eau à boire” et “un réservoir pour laver le linge”. Selon toute vraisemblance, le lavoir appartenait à un propriétaire privé, Jean-Marie VILLEMAGNE. La population héandaise venait tout de même s’y servir car les points d’eau étaient rares dans le village.
En 1824, la municipalité obtint de la Préfecture l’autorisation de construire un lavoir qui devait rester propriété de VILLEMAGNE pendant 9 ans.
Le lavoir finit par devenir public en 1833, mais l’eau du puits était très polluée par le bétail. On envisagea alors de maçonner le puits et d’installer une pompe. Toutefois, les choses en restèrent là et seul le lavoir subsista. Il fut l’objet d’une rénovation en 1883 et demeure depuis en l’état.